sábado, 7 de diciembre de 2019

RESTITUTION CASQUES ARANDA DE MONCAYO (ZARAGOZA)

Restitutions des casques d’Aranda de Moncayo au siège de l’ambassade d’Espagne auprès de l’UNESCO

Paris, le 4 décembre 2019
Ricardo González Villaescusa

Les quelques mots que je partage avec vous aujourd’hui seront pour évoquer, du point de vue de l’archéologue, l’intérêt que représentent ces casques qui retrouvent aujourd’hui leur place au sein du patrimoine culturel espagnol. Ne pensez pas que je vais vous faire un séminaire sur la valeur scientifique de ces casques, car là n’est pas mon expertise (et que, qui plus est, il existe déjà une très belle publication à leur sujet) mais plutôt sur l’importance du contexte dans toutes découvertes archéologiques.

La découverte peut être fortuite, être le fruit du hasard. Les découvertes fortuites sont elles aussi fondamentales car elles permettent d’établir une nouvelle typologie et de comprendre d’autres trouvailles, moins précieuses parfois, mais trouvées, elles, dans un contexte archéologique. Les archéologues situent les objets dans une série qui permet leur datation, l’identification des influences stylistiques et leur origine. Mais ces casques, qui retrouvent aujourd’hui leur terre d’origine, ont été trouvés avec une pelle. Malgré leur beauté incontestable (par sa complétude, parce qu’ils ont aussi été restaurés…), il nous manquait un pan de leur histoire. Ils sont comme muets parce que nous n’avons pas ce tesson de terre cuite, ou cette pièce de monnaie, ou bien la succession des couches stratigraphiques qui nous auraient menés jusqu’à eux, nous auraient permis d’interpréter une succession d’événements et, peut-être, de comprendre les circonstances dans lesquelles ces casques avaient été déposés.

Lorsqu’ils sont dans une collection, nous admirons la beauté des objets. Nous, les archéologues, et pour les raisons que je vous ai exposées, nous cherchons, nous ne trouvons pas toujours, et parfois, nous découvrons. Aussi, je tiens à souligner le travail des chercheurs qui parviennent à associer un discours scientifique à des découvertes alors que toutes les informations propres à leur histoire leur ont été retirées, comme cela a été le cas lorsque les deux hommes aujourd’hui condamnés, ont sorti ces casques de terre.

Vingt-et-un des vingt-neuf casques inventoriés et étudiés par R. Graells, Alberto J. Lorrio et Fernando Quesada, sont certes très beaux, certains d’entre eux sont d’ailleurs exposés ici. Pourtant, ceux qui ont permis de donner une interprétation plausible de leur histoire n’étaient pas exposés dans des vitrines et n’étaient pas les plus beaux, ils étaient même les plus fragmentaires, mais surtout, ils ont été trouvés lors de fouilles archéologiques. Le plus petit tesson permet de situer dans le temps une série d’objets. L’étude des chercheurs a réussi à convertir les trouvailles en recherche archéologique.

Grâce à eux, nous savons que les origines les plus lointaines de ces casques sont en Grèce continentale, que l’antécédent de ce casque cristallisa dans la Grande Grèce, au Sud de l’Italie et en Sicile, autour du VIe siècle avant notre ère. Des mercenaires celtibères ont probablement adopté ce type de casque auquel ils ont rajouté des éléments, les faisant évoluer vers un nouveau type au IVe siècle av. J.-C., alors qu’ils retournaient vers leurs terres d’origine. Nous croyons savoir aussi que les casques ont été déposés en guise d’ex-voto à la suite d’une bataille entre celtibères. Ces casques auraient été déposés dans la zone d’un temple ou d’un sanctuaire, dans un espace naturel, près de la ville d’Aratis / Aratikos, en offrande à une divinité, pour la remercier de leur avoir accordé la victoire.

L’intervention en 2013 des agents du Seprona et de l’Unité du Patrimoine culturel de la Guardia Civil avec les opérations Helmet I et Helmet II a permis de réquisitionner plus de 9 000 objets. Cette collection fut étudiée par deux archéologues experts du gouvernement d’Aragon qui ont été auditionnés lors du procès. Ils ont classé et expertisé cet immense « butin » avec la méthodologie propre à ce que nous appelons l’archéologie spatiale. Malgré l’absence de tout contexte archéologique, ils ont réussi à identifier d’autres petits fragments de casques et ont arrivé à démontrer qu’une grande partie des objets trouvés dans la maison de l’accusé provenait du site El Castejón (Aranda del Moncayo, Zaragoza). Il fût un plaisir personnel et je l’ai fait savoir au juge président du jury entendre et poser des questions aux avocats, les juges et les procureurs sur la stratigraphie archéologique.

Je ne voudrais pas finir sans rappeler que j’ai eu le plaisir de profiter de ces casques pendant que j’étais Professeur à l’université de Nice (2011-2019), voisin du MACM et ami de Christian Levett et de Leisa Paoli. Maintenant c’est au tour de tous ceux qui visiteront le musée que le gouvernement d’Aragon choisira pour les exposer de pouvoir les apprécier. Les casques retournent en Espagne, parce que c’est le pays internationalement reconnu comme celui où se trouvait la société qui les a produits ; parce que c’est le pays où se trouvait le contexte archéologique qui les a produites ; et parce que c’est le pays d’où ils furent soustraits alors que des lois empêchaient non seulement de mener des fouilles sans méthode scientifique mais aussi le trafic illégitime de biens culturels. Les casques ne sont pas espagnols, tout au plus, celtibères et leur exposition au plus proche du lieu de leur découverte est conseillée par les bonnes pratiques muséographiques et les lois du pacte social qui lient les espagnols et les européens. Ces casques ont fait l’objet d’un pillage, ils ont été offerts à la vente hors de nos frontières, quand il y avait des lois, celles de 1931, celle de 1985, ou encore, la convention de 1970 de l’UNESCO (Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels – 1970).

Félicitons-nous, aujourd’hui, parce qu’ils sont réintégrés grâce au travail de nombreux chercheurs et bienfaiteurs du patrimoine culturel que je voudrais rappeler ici :

  • Ricardo de Orueta, homme de la Institución Libre de Enseñanza et premier Director General de Bellas Artes entre 1931 et 1936. Rédacteur de la Loi de Patrimonio española en vigueur entre 1931 et 1985.
  • Markus Egg et Michael Müller-Karpe (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie), qui dénoncèrent et dévoilèrent les faits pour éviter le trafic illicite de ces casques.
  • Raimon Graells (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie)
  • Alberto J. Lorrio (Universitat d’Alacant)
  • Fernando Quesada (Universidad Autónoma de Madrid)
  • Luis Fatás (Dirección General de Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón)
  • Francisco Romeo Marugán (Dirección General de Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón).

Permettez-moi de remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis que, d’une manière ou d’une autre, nous soyons ici aujourd’hui.

Mes remerciements personnels sont adressés S. Exc. Monsieur Juan Andrés Perelló, Ambassadeur Délégué permanent de l’Espagne auprès de l’UNESCO, dont la disponibilité totale qui a permis d’arriver à bon port.

Last but not least, je tiens à remercier personnellement Christian Levett. Je lui suis reconnaissant d’avoir été patient et de m’avoir permis de le conseiller tout au long de ces démarches, qui ont abouti aujourd’hui, à la restitution officielle de ces casques à l’Espagne.

Merci beaucoup de votre attention.

Restitution of the helmets of Aranda de Moncayo at the Spanish Embassy at UNESCO

Paris 4 December 2019
Ricardo González Villaescusa

My words today are only intended to convey from an archaeologist’s point of view the importance of these helmets that are being reintegrated into Spain’s cultural heritage. Rest assured that I will not give a lecture on the scientific interest of these helmets, not only as this is not my area of expertise, but also because there is already a beautiful publication on the subject; but rather about what this particular find brings to our attention and to the field of research.

An archaeological find can be fortuitous. Pure chance. But it is not only, as in this particular case, the discovery of beautiful objects that is important during a find. It has a fundamental purpose that is to establish new typologies, and this is, of course, just as relevant to less precious finds discovered in an archaeological context.

Archaeologists place objects in a series that allows their dating, identification of stylistic influences and their origin. But the helmets that are reintegrated into Spain’s cultural heritage today were excavated with a simple shovel. Despite their undeniable beauty (complete and restored...) they left no historical trail as a mere shovel did not favour the discovery of that small piece of pottery, coin or succession of stratigraphic layers that would have enabled an archaeologist to interpret the chronology and the circumstances in which they were deposited.

When one sees these objects in a collection, one can simply admire the beauty of the finds. However archaeologists do not stop at a ‘find’, we search, research and sometimes we discover. Similarly, when all the elements of the context are lost, as is the case here, there have been researchers who have succeeded in converting the finds into a scientific discourse. Twenty-one of the twenty-nine helmets inventoried and studied by R. Graells, Alberto J. Lorrio and Fernando Quesada, are most beautiful, some of them shown here today. But the artefacts that make historical explanations plausible are not necessarily the most aesthetic objects that one sees exhibited in museum show cases; they are often the more fragmentary pieces but found in an archaeological context: the smallest pottery fragment allows the series to be located in time. The researchers behind this book have succeeded in converting finds into a successful archaeological study.

Thanks to their research we know today that although the most remote origins of these helmets are in mainland Greece, the antecedent of this helmet type appeared in Magna Graecia, between southern Italy and Sicily, back in the 6th century BC. And that it was probably Celt-Iberian mercenaries who adapted them by adding certain elements thus evolving to a new type of helmet in 4th century BC when they returned to their homelands.

We also know that at the end of an internal battle between Celt-Iberians, they would deposit their helmets in a sanctuary or temple at a natural site near the city of Aratis / Aratikos as an offering to the deities in thanks for victory.

In 2013, the Seprona agents and the Cultural Heritage Unit of the Guardia Civil intervened with operation Helmet I and Helmet II, which resulted in the requisition of more than 9,000 objects. This collection was appraised by two archaeologists from the government of Aragon who testified in their capacity as experts, classifying and pricing this immense "loot". With the methodology of what we call spatial archaeology and despite the lack of any archaeological context, they managed to identify other small fragments of helmet and were able to demonstrate that most of the objects found in the house of the accused came from El Castejón (Aranda del Moncayo, Zaragoza). It was a personal pleasure to hear the presiding judge of the jury ask the lawyers, judges and prosecutors questions about archaeological stratigraphy.

I would not want to finish without recalling that I had the pleasure of admiring these helmets whilst I was a professor at the University of Nice (2011-2019), in the neighbouring town to the MACM and befriending Christian Levett and Leisa Paoli. And now in turn, all those who will visit the museum where the government of Aragon will exhibit them, will have that same pleasure.

The helmets are returning to Spain because it is the internationally recognised country where they were produced; because it is the country where the archaeological context was found and because it is the country from which they were removed despite laws, which prevent excavations without scientific method and even more so illegal traffic across the borders. The helmets are not Spanish, they are at most Celt-Iberian, and exhibiting them close to their place of discovery is recommended by good museum practices and is established by the laws written in the social pact that unites Spaniards and Europeans. They were looted and offered for sale abroad despite the laws of 1931, 1985 and the 1970 UNESCO convention (Convention on the Means of Prohibiting and Preventing the Illicit Import, Export and Transfer of Ownership of Cultural Property – 1970).

Let us celebrate today, that these helmets will be reintegrated to Spanish soil thanks to the work of numerous researchers and benefactors of cultural heritage that I wish to mention:

  • Ricardo de Orueta, Institución Libre de Enseñanza and previous General Director General of Fine Arts between 1931 and 1936. Editor of the Law of Patrimonio española in force between 1931 and 1985.
  • Markus Egg and Michael Müller-Karpe (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie), who made enormous efforts to prevent the illicit trafficking of these helmets.
  • Raimon Graells (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie)
  • Alberto J. Lorrio (University of Alacant)
  • Fernando Quesada (Universidad Autónoma de Madrid)
  • Luis Fatás (Dirección General of Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón)
  • Francisco Romeo Marugán (Dirección General of Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón).

Allow me to thank all those who have in one way or another allowed us to be here today.

My personal thanks are addressed to HE. Mr. Ambassador of Spain to Unesco, Juan Andrés Perelló, for his excellent predisposition that has allowed this endeavour to come to fruition.

To the technicians of the Ministerio de Cultura y Deporte, Carlos González-Barandiarán and Muller, (Junta de Calificación, Valoración y Exportación de Bienes del Patrimonio Histórico Español) and Carlos Andrés Cristobal (Técnico de Museos, Área de Tráfico Ilícito, Subdirección General de Protección de Patrimonio Histórico), with whom we agreed very quickly that the most important matter was the reintegration of the helmets.

Last but not least, my personal thanks are also addressed to Christian Levett. He always listened patiently and allowed me to advise him for the best way possible to reinstate the helmets.

Thank you very much for your attention

Restitución de los cascos de Aranda de Moncayo en la embajada española de la UNESCO

Paris 4 de diciembre 2019
Ricardo González Villaescusa


Mis palabras aquí solo pretenden transmitir, desde el punto de vista del arqueólogo, el interés que tienen los cascos que son reintegrados hoy al patrimonio español. No crean que voy a hacer una conferencia sobre su interés científico en sí, que yo no podría pretender porque no es mi especialidad, y porque ya existe una bella publicación, sino sobre el interés de que los hallazgos dejen paso a la búsqueda, à la recherche.

El hallazgo es fortuito. Fruto del azar. Tiene su interés porque, como es este el caso, además de la belleza de los objetos ha sido definitivo para establecer una nueva tipología y comprender otros hallazgos menos preciosos pero hallados en contexto arqueológico. Los arqueólogos ubicamos los objetos en una serie que permite su datación, identificación de influencias estilísticas y su origen. Pero los cascos que son reintegrados hoy al patrimonio español fueron encontrados con una pala. A pesar de su radiante belleza (por completos, por restaurados…) no dieron ninguna pista, estaban completamente mudos porque la pala no permitió encontrar ese pequeño fragmento de cerámica, una moneda o una sucesión de estratos que hubieran permitido interpretar la cronología y las circunstancias en que se depositaron.

Cuando estaban en una colección se admiraba la belleza de los hallazgos. Por eso, los arqueólogos no hallamos, sino que buscamos y, a veces, hasta encontramos. Incluso cuando se han perdido todos esos elementos como es el caso de estos cascos, hubo quienes se ocuparon de convertir los hallazgos en un discurso científico. En el libro de R. Graells, Alberto J. Lorrio y Fernando Quesada, 21 de los 29 cascos inventariados son los más bellos, algunos de ellos los que están expuestos, pero los que han permitido dar una explicación plausible son los más fragmentarios y menos vistosos que no están en ninguna vitrina de museo, porque, esta vez sí, fueron encontrados en un contexto arqueólogico: el más pequeño tiesto de cerámica permite ubicar en el tiempo la serie. El estudio de estos investigadores ha convertido los hallazgos en búsqueda fructuosa.

Gracias a ellos hoy sabemos que aunque los orígenes más remotos de estos cascos están en Grecia continental el antecedente cristalizó en la Magna Grecia, entre el sur de Italia y Sicilia, allá por el siglo VI a.C., y que probablement fueron mercenarios celtíberos los que añadieron elementos que los adaptaron y evolucionaron a un tipo nuevo en el siglo IV a.C. cuando volvieron a sus tierras de origen. También sabemos que al final de una batalla interna entre celtíberos, pudieron ofrendar sus cascos a una divinidad en una zona de un santuario o de un paraje natural cerca de la ciudad de Aratis / Aratikos con connotación religiosa a modo de exvoto y agradecimiento por el triunfo.

La intervención en 2013 de los agentes del Seprona y de la Unidad de Patrimonio Histórico de la Guardia Civil con las operaciones Helmet I y Helmet II permitió requisar más de 9.000 objetos. Esta colección fue expertizada por dos técnicos del gobierno de Aragón que testificaron en su calidad de expertos, clasificando y tasando ese inmenso “botín”. Con los métodos propios de la arqueología que llamamos espacial y a pesar de que aquellos fragmentos también carecían de todo contexto arqueológico consiguieron identificar algunos pequeños fragmentos de cascos y demostraron a los jueces, como recoge la sentencia, que gran parte del lote encontrado en casa del acusado provenía del yacimiento de El Castejón, en Aranda del Moncayo (Zaragoza). Fue un placer, y así se lo hice saber a su señoría, oir hablar y oir preguntar a los abogados, jueces y fiscales sobre estratigrafía.

No quiero terminar estas palabras sin recordar que he disfrutado de esos cascos, mientras fui catedrático de la Universidad de Niza (2011-2019), vecino del MACM y amigo de Christian Levett y Leisa Paoli. Ahora lo harán todos aquellos que visitarán el museo donde el gobierno de Aragón estime depositarlos. Los cascos vuelven a España porque es el país reconocido internacionalmente donde se hallaba la sociedad que produjo esos cascos, porque es el país donde se encontraba el contexto arqueológico en que fueron hallados y porque es el país del que fueron sustraídos cuando existían leyes que impedían su exhumación sin método científico y menos aún su tráfico ilícito al exterior de las fronteras. Los cascos no son españoles, son a lo sumo celtíberos, y su exposición próxima al lugar del hallazgo lo aconsejan las buenas prácticas y lo establecen las leyes que nos hemos dado en el pacto social que une a los españoles y a los europeos. Fueron objeto de un expolio y ofrecidos en venta al exterior de las fronteras cuando existían leyes, la de 1931 o la de 1985 o la convención de 1970 de la UNESCO (Convención sobre las medidas que deben adoptarse para prohibir e impedir la importación, la exportación y la transferencia de propiedad ilícitas de bienes culturales -1970).

Celebremos pues, hoy, que son restituidos gracias a la labor de numerosos investigadores y benefactores del patrimonio que quiero recordar aquí:
  • Ricardo de Orueta, hombre de la Institución Libre de Enseñanza y primer Director General de Bellas Artes entre 1931 y 1936. Relator de la Ley de Patrimonio española que estuvo vigente entre 1931 y 1985.
  • Markus Egg y Michael Müller-Karpe (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie), quienes desvelaron y denunciaron los hechos que el tráfico concreto de estos cascos se detuviera.
  • Raimon Graells (Römisch-Germanisches Zentralmuseum - Forschungsinstitut für Archäologie)
  • Alberto J. Lorrio (Universitat d’Alacant)
  • Fernando Quesada (Universidad Autónoma de Madrid)
  • Luis Fatás (Dirección General de Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón)
  • Francisco Romeo Marugán (Dirección General de Patrimonio Cultural del Gobierno de Aragón).

Permítanme que les dé las gracias a todos ellos y a todos los que de una u otra manera han intervenido para que hoy estemos aquí.

Mis agradecimientos personales están dirigidos al Excmo. Señor embajador de España ante la Unesco, Juan Andrés Perelló, con la excelente predisposición que ha permitido llegar a buen término.

A los técnicos del Ministerio de Cultura y Deporte, Carlos González-Barandiarán y Muller, (Junta de Calificación, Valoración y Exportación de Bienes del Patrimonio Histórico Español) y Carlos Andrés Cristobal (Técnico de Museos. Área de Tráfico Ilícito. Subdirección General de Protección de Patrimonio Histórico), con quienes me he entendido rapidamente en que lo más importante era la reintegración de los cascos.

Por último, mi agradecimiento personal está dirigido a Christian Levett. Siempre me ha escuchado con paciencia y me ha permitido aconsejarles cual podría ser la mejor manera de reintegrar los cascos.

Muchas gracias por su paciencia.

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