jueves, 31 de marzo de 2022

LES CITÉS ROMAINES

Vue de Vienne à l'époque romaine, 1860 d'Etienne Rey
© Bridgeman images
« Les cités romaines et la structure territoriale de l'Empire romain »

Conférence de Ricardo González Villaescusa, gratuite, suivie de la vente et dédicace de l’ouvrage Les cités romaines, collection Que sais-je ? paru en 2021. 

 Le Samedi 2 avril 2022 à 14h30 à l’auditorium du Musée d'Archéologie nationale, Domaine National de Saint-Germain-en-Laye L’expansion de Rome entraîna une forme particulière d’organisation sociale : la cité romaine. 

Dans la continuité des cités-États méditerranéennes, cette modalité territoriale de la civitas a donné naissance à plusieurs centres urbains entourés de leurs propres territoires, dont la juxtaposition a durablement structuré l’empire. Organisée autour d’une communauté de citoyens qui la dirigeait, le populus, la cité jouissait d’une certaine autonomie sous un même droit. Matérialisations de cette communauté, édifices et monuments représentaient par excellence l’urbanitas, le mode de vie urbain. 

Renseignements au 01 34 51 65 36 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h30) Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles, via le lien suivant :  

Lien vers le site web d’ArScAn.

jueves, 3 de marzo de 2022

LES CATASTROFES EN MILIEU URBAIN

Restos de un soldado de las guerras sertorianas en Valentia
según Alapont et al. 2009
Journée doctorale Questions d’historiographie à propos de l’étude de la ville en Europe de l’Ouest (Protohistoire, Antiquité, Moyen Âge).

Équipes d’ArScAn : GAMA et THEMAM, Josiane Barbier (Themam), Brigitte Boissavit-Camus (Themam) et Ricardo González Villaescusa (GAMA) coord.

Volet 1 : Ricardo González Villaescusa (Paris Nanterre, ArScAn-GAMA), Marguerite Ronin (CNRS, ArScAn- ESPRI&LIMC, RONIN Marguerite) coord., Les catastrophes en milieu urbain (Protohistoire-Antiquité tardive).

Salle séminaire 1 au bâtiment Weber, université Paris Nanterre

Intervenants

9h30-10h00 – Ricardo González Villaescusa, Présentation et introduction : Clades et evertere urbes. L’urbicide dans le monde antique ?

10h00-11h00 – Marguerite Ronin, Destructions naturelles et intégration de la notion de risque : le cas des inondations à Rome entre République et Empire.
Le risque d’inondation, lié aux crues régulières du Tibre, était parfaitement intégré par les Romains qui cherchèrent à s’en prémunir par des réponses techniques dont les plus connues sont l’aménagement d’un réseau de drainage (la Cloaca Maxima) et l’endiguement des berges. Outre ces travaux spectaculaires, une attention quotidienne au risque fluvial était également développée au niveau individuel. Cette communication se concentrera sur l’élaboration des solutions juridiques que les particuliers pouvaient mettre en œuvre pour protéger leurs activités et leurs intérêts économiques.

11h00-12h00 – Benoît Rossignol, (Univ. Paris 1 Panthéon Sorbonne), Quelle place pour la ville dans les récits d'épidémies antiques ?
Même si des zones rurales peuvent être regardées comme « pestilentielles », en particulier les marais, l'épidémie pestilentielle dans l'antiquité est avant tout un phénomène urbain. Dans la continuité de la description fondatrice de Thucydide, les récits d'épidémies présentent souvent des éléments récurrents. Il semble que l'épidémie menace la perception usuelle de l'espace urbain en brouillant les repères : les morts sont dans la rue, la ville ne procure plus les agréments de la salubrité et les relations sociales y sont menacées, il faut désormais fuir l'espace de la sédentarité. À partir d'étude de cas on cherchera à rendre compte plus précisément de la place de la ville dans ces récits d'épidémie pestilentielle et de ses éventuelles évolutions.

Pause repas

14h00-15h00 – Hector Uroz Rodríguez (Univ. de Murcia), La destruction de l'oppidum de Libisosa durant les guerres sertoriennes.
Le site archéologique de Libisosa (Lezuza, Espagne) offre une séquence historique qui commence dans la période du Bronze final et se termine à la fin du Moyen Âge, en connaissant une phase de colonie romaine. Entre la période ibérique finale et tardo-républicaine les fouilles archéologiques ont fourni une richesse d'informations en raison des contextes fermés dus à la destruction de l'oppidum du peuple ibère des Oretans dans le cadre du conflit entre les armées sertoriennes et pompéiennes (81-72 av. J.-C.). Une telle dévastation fournit une instantanée de la destruction des populations, des structures architecturales et du mobilier, figeant un instant de l'histoire. Une histoire qui reflète l'activité économique et religieuse des élites locales qui ont profité de l'importance géostratégique de l'enclave de Libisosa. 

15h00-15h30 – Marguerite Ronin, Conclusion