domingo, 12 de enero de 2020

LES MONDES ROMAINS : QUESTIONS D'ARCHÉOLOGIE ET D'HISTOIRE

Couverture
NOVEDAD EDITORIAL

R. González Villaescusa, G. Traina, J.-P. Vallat (éd.), Les mondes romains : questions d'archéologie et d’histoire, Ellipses, Paris, 2020.


Écrire un manuel d’histoire et d'archéologie des « mondes romains » avec une trentaine d'enseignants chercheurs, c'est adopter un parti-pris original : celui de poser des questions, de donner à voir la fabrique de l'histoire, de faire confiance à l'intelligence collective et au goût de la recherche, à la curiosité.

Une équipe à la fois internationale et pluridisciplinaire cherche, ici, à saisir l’apport spécifique de l’archéologie et des diverses sciences humaines dans la compréhension des mondes romains pour produire une histoire renouvelée. Elle livre l’état d'un certain nombre de questions, à partir de deux sciences pluridisciplinaires, qui connaissent des renouvellements épistémologiques constants.

Quatrième de couverture
La démarche retenue refuse le prisme déformant qui considère qu'il existe un « monde romain » unifié par le droit, le pouvoir, l'économie, la culture, autour d'un centre de pouvoir unique, Rome, décisionnel, ayant une « politique impériale ». Cette approche n'admet pas que le « monde romain » par son extension, par ses villes, par la forme de domination de sa Capitale soit perçu comme un exemple unique, universel, propre au « génie romain », « à l'identité romaine » résultat d'une sorte d'essentialisme romain « frugal, paysan » éternel et constant durant au moins huit siècles et en tout lieu.

Tout autant que le monde grec, le monde romain, quelle que soit la période où on l'étudie, dépasse largement le cadre géographique et civilisationnel de la Méditerranée. Il est divers, multiple, complexe. Tenter de renouveler l'histoire des mondes romains sur une période allant de l'archaïsme à l'antiquité tardive est une gageure, tant les sources et les milieux sont variés, et différents les modes de conservation des objets. Il y a donc plusieurs histoires et plusieurs archéologies des « mondes romains ».

Table des matières 1

Ricardo González Villaescusa, professeur d'Archéologie de la Gaule et du Nord-Ouest européen de l'université Paris-Nanterre et chercheur.

Jean-Pierre Vallat, professeur émérite à Sorbonne Paris Cité. Est rattaché à l'UMR Anhima, sur les thèmes de l'histoire économique et sociale du monde romain occidental, et sur mémoire et patrimoine. Il a mené prospections et fouilles en Italie, au Portugal, en Syrie, au Maroc.

Giusto Traina, professeur d’Histoire romaine à Sorbonne Université et membre senior honoraire de l'Institut universitaire de France.

Table des matières 2
R. Gonzalez Villaescusa, G. Traina, J.-P. Vallat ont coordonné les travaux de C. Abadie-Reynal, M. Cavalieri, A. Dan, D. Dana, X. Deru, J.-M. Doyen, E. Fentress, A. Grandazzi, V. Jolivet, S. Keay, A. Kefelian, A. Komaït, A. Lefèbvre, P. Leriche, D. Mattingly, R. Neiss, J. Poblome, M. Poux, M. Reddé, A. Ricci, R. Schiavo, K. Schörle, N. Tran, G. Volpe, S. Zanella.